Pointe-Noire et nous

Pointe-Noire et nous

mercredi 18 novembre 2009

Première sortie à Pointe-Noire

Après une monstrueuse nuit de sommeil, j’ai enfin pu mettre mon premier pied dehors… Ayant eu la chance de rencontrer la petite amie d’un collegue de Seb à Lyon, je la retrouve donc ici à Pointe-Noire; Noelia, a un immense sourire et beaucoup de dents (signe évident d’immense gentillesse et générosité ;D) bref, nous étions faites pour nous entendre!!! Noélia est arrivée 15 jours avant moi ce qui me permet d’apprehender ma sortie de manière assez sereine; Nous voilà donc parties pour le Centre Culturel Français de Pointe-Noire a environ 1heure de la maison… Quelle aventure pour la bonne vieille picarde que je suis!!! Nous marchons sous une moiteur de plomb, mes vêtements sont vite très humides mais je suis si heureuse que je ne me laisse pas miner par ces petits détails, nous croisons chiens errants, petits vendeurs de cartes telephoniques, artisans; la ville grouille…Nous empreintons l’Avenue CHARLES DEGAULLE (t’y crois ça Laurie!!!! Sacré Charles!!!), je peux voir la ville respirer, je peux suivre le mouvement de son thorax sous l’impulsion de ses inspirations, je peux sentir l’odeur de sa peau, c’est impressionant… Sur cette grande avenue, la plupart des femmes veulent nous ressembler, elles portent jeans et chaussures à talon dans le sable brulant, très peu de robes locales; Si elles savaient à quel point je souhaite leur ressembler, porter avec autant de classe et de dignité ces robes si belles et porteuses de tant de symboles…Nous arrivons à destination après une heure de marche et de papautage, mes pupilles sont dilatées au maximum tant j’essaie de tout avaler, de tout retenir, de tout enregistrer pour toujours; nous buvons une boisson au centre appelé la Cité (sorte de petite centre commercial local). J’aurai tellement de choses à dire que je ne sais par où commencer, il faut apprendre à ne pas s’offusquer des regards, ne pas oublier que je suis une blanche, je ne suis pas chez moi, par contre, j’avoue m’y sentir très bien; même si j’ai une boule au ventre quand il s’agit de faire le premier pas vers un congolais, j’ai surtout peur de ne pas lui plaire, j’apprivoise tout doucement cette nouvelle sensation et m’en accomode assez bien. Je suis prête, je suis là, j’existe…

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